Ophtalmologie
Docteur Ora Levy
Page rédigée par le Docteur Ora Levy, dernière mise à jour le 24/01/2023
Quand consulter un ophtalmologiste ?
Il est recommandé de consulter un ophtalmologiste quand vous ressentez une baisse de vision et/ou une rougeur et/ou douleur au niveau de l’œil. Si ces symptômes s’installent brutalement, une consultation en urgence est justifiée.
En dehors de ces symptômes des examens de dépistage sont recommandés :
- Pour les enfants : un test de bébé vision avec l’orthoptiste entre 9 et 18 mois, une consultation avec l’ophtalmologiste vers l’âge de 3 ans puis 5-6 ans.
- À partir de 60 ans une consultation à la fréquence de tous les 2 ans est recommandée.
- En cas de port de lunettes une consultation à la fréquence de tous les 2 ans est recommandée, voire tous les ans en cas de port de lentilles.
- En cas de certaines maladies générales qui ont potentiellement des atteintes ophtalmologiques : la fréquence des consultations est à définir en fonction de la maladie (ex : tous les ans en cas de diabète)
- En cas d’antécédents familiaux de maladies ophtalmologiques.
Comment se déroule une consultation au cabinet d’ophtalmologie à Marseille ?
Lors de votre RDV de consultation vous allez être pris en charge par plusieurs personnes afin de vous faire bénéficier des examens les plus approfondis si nécessaire. Votre parcours au cabinet se déroule de la manière suivante :
- Accueil par les secrétaires : votre carte vitale est récupérée et vos informations administratives sont vérifiées.
- Pré-consultation avec l’orthoptiste : cela commence en général par une mesure de l’œil et un examen de vue, puis si nécessaire un ou des examen(s) complémentaire(s) : OCT (=scanner de l’œil), champ visuel, biométrie ou topographie cornéenne.
- Consultation avec l’ophtalmologiste : j’analyse les résultats des examens réalisés lors de la pré-consultation, examine l’œil au microscope (lampe à fente) et vous explique les conclusions.
- Retour au secrétariat : les ordonnances sont imprimées et vous sont remises, le paiement est effectué, vous récupérez votre carte vitale et un prochain RDV est fixé si nécessaire.
Questions fréquentes
Le Docteur Ora Levy répond aux questions fréquemment posées durant ses consultations d’ophtalmologie au sein de son cabinet de Marseille.
Lors d’un examen de vue on distingue deux notions différentes :
- La mesure objective de l’œil exprimées en unité dioptrie (myopie, hypermétropie, astigmatisme).
- Et l’acuité visuelle : la performance visuelle de loin exprimée avec une note sur 10.
Une personne qui a besoin de lunettes ne verra pas 10/10 sans lunettes mais aura 10/10 avec des lunettes ayant le bon réglage en dioptries. En cas de maladie de l’œil l’acuité visuelle sera inférieure à 10/10 malgré des lunettes adaptées.
Exemple :
OD (= œil droit) : -2 (-1 à 90°) mesure de l’œil en dioptries.
10/10 : acuité visuelle avec les verres de la puissance ci-dessus
OG (= œil gauche) : +1 (-2 à 100°) mesure de l’œil en dioptries.
10/10 : acuité visuelle avec les verres de la puissance ci-dessus.
La myopie est exprimée avec des valeurs de dioptries négatives.
L’hypermétropie est exprimée avec des valeurs de dioptries positives.
L’astigmatisme est exprimé entre parenthèse et selon un axe compris entre 0 et 180°.
En cas de presbytie associée, l’ordonnance comprend une mesure supplémentaire : l’addition de près (ou Add) en dioptries positives.
Le syndrome sec est une pathologie fréquente, complexe et multifactorielle. La prévalence du syndrome sec dans la population générale varie de 15 à 30% selon les études.
La sécheresse oculaire est définie comme « une atteinte multifactorielle des larmes et de la surface oculaire à l’origine de symptômes d’inconfort, de perturbation visuelle, d’instabilité lacrymale avec de potentielles atteintes de la surface oculaire ».
Les symptômes de la sécheresse oculaire sont variés. Ils se caractérisent par : des picotements, des clignements fréquents, une sensation d’inconfort, d’irritation et des rougeurs oculaires, l’impression d’un grain de sable dans l’œil, une sensibilité à la lumière, un larmoiement réflexe (au vent ou aux changements de température) ou la difficulté de porter des lentilles de contact sont également très évocateurs, une vision trouble à la fixation, une difficulté à porter des lentilles, une gêne à l’ouverture des yeux le matin au réveil.
Pour identifier la cause du syndrome de l’œil sec, l’ophtalmologiste doit déterminer à quel niveau le film lacrymal est atteint. Celui-ci se compose de trois couches :
- une couche lipidique (couche la plus externe du film lacrymal), sécrétée par les glandes de Meibomius, lubrifie et prévient l’évaporation du film lacrymal.
- une couche aqueuse, sécrétée par les glandes lacrymales, qui nourrit et protège la cornée.
- une couche mucinique, sécrétée par les glandes mucoïdes, qui permet l’arrimage du film lacrymal à la cornée.
Chacune de ces couches peut être impliquée dans le syndrome de l’œil sec, et l’on distinguera alors :
- la sécheresse « aqueuse » liée à une insuffisance de larmes soit 14.5% des cas.
- la sécheresse « évaporative » pure liée à un dysfonctionnement des glandes de Meibomius soit 50% des cas.
- la sécheresse « mixte » soit 36 % des cas.
86% des cas souffrant de sécheresse oculaire ont un dysfonctionnement des glandes de meibomius ou « blépharite » soit la principale cause de sécheresse oculaire dans le monde.
Cette forme résulte d’une insuffisance d’huile à la surface de vos larmes, causée par un blocage des glandes de Meibomius (glandes situées dans les paupières inférieures et supérieures) entraînant une diminution de l’épaisseur de la couche lipidique, une augmentation de l’évaporation des larmes, une diminution de l’épaisseur de la couche aqueuse et donc le dessèchement de l’œil
Ce dysfonctionnement, rarement anatomique, peut être lié à certaines maladies (rosacée), à la prise de médicaments (antidépresseurs, antihistaminiques), à des dérèglements hormonaux (ménopause), au port prolongé de lentilles de contact, à la pollution, au travail sur écran ou à divers facteurs environnementaux (climat sec, air conditionné). Sa prévalence augmente considérablement avec l’âge.
La blépharite est une pathologie fréquente qui consiste en une inflammation des paupières ayant pour conséquence que les sécrétions des glandes de Meibomius (situées à côté des cils sur le bord de la paupière) sont anormalement épaisses et irritantes pour l’œil. Ces sécrétions épaisses peuvent obstruer une des glandes qui se met alors à gonfler et forme alors un chalazion.
La blépharite est plus fréquemment retrouvée chez des personnes ayant la peau claire avec des tendances aux rougeurs. Il s’agit d’une pathologie chronique dont la gêne occasionnée va fluctuer dans le temps à la faveur de multiples facteurs : âge, changement hormonaux (ménopause), chirurgie oculaire ou des paupières, etc.
Les symptômes varient d’une personne à l’autre et d’une période à l’autre. Globalement on peut retrouver deux catégories de symptômes :
- Les symptômes oculaires : symptômes d’irritation oculaire appelés « sécheresse oculaire » : brulures, picotements, voile ou vision fluctuante, rougeur oculaire, larmoiement…
- Et les symptômes palpébraux : paupières gonflées et/ou rouges, chalazion.
Etant donné qu’il s’agit d’une tendance chronique le traitement n’est que suspensif, il ne fera pas disparaitre la blépharite dans le temps. Il sera d’autant plus lourd que la blépharite est sévère. Je vous prescrirai une formule adaptée à votre cas précis. Dans tous les cas le traitement consiste à drainer les sécrétions des paupières avec des massages (expliqués ci-dessous), associé éventuellement à des traitements médicamenteux : collyre lubrifiant pour hydrater la surface de l’œil, antibiotique pour réguler la flore des paupières, et/ou collyre/pommade anti-inflammatoire.
Les soins de paupières sont la partie la plus importante du traitement du dysfonctionnement meibomien, aucun médicament ne peut les remplacer. Pour être efficaces ils doivent être réalisés idéalement tous les jours comme expliqué ci-dessous.
- 1- Réchauffer les paupières : Cela permet de faire fondre les sécrétions grasses anormalement épaisses contenues dans les glandes et de faciliter ensuite leur évacuation. Vous pouvez utiliser un gant de toilette que vous trempez dans l’eau chaude du robinet (environ 40°) et que vous appliquez sur les paupières fermées pendant 3 min. Il faut régulièrement retremper le gant sous l’eau chaude à mesure qu’il refroidit. Cette étape peut également être réalisée à l’aide d’un masque BLEPHA EYEBAG® que vous achetez en pharmacie et placez au micro-onde puis sur les paupières.
- 2- Massage mécanique : Il s’agit de presser les glandes à la base des cils avec vos doigts pour drainer les glandes et évacuer les sécrétions ramollies.
Pour la paupière du bas : vous pouvez vous aider d’un miroir, gardez l’œil ouvert, placez votre index au bord de votre paupière inférieure au niveau des cils et appliquez une série de pressions continues de 10 secondes.
Pour la paupière du haut : gardez l’œil fermé, placez votre index au bord de votre paupière supérieure au niveau des cils et appliquez une série de pressions continues de 10 secondes.
- 3- Rinçage : Rincer l’œil et les paupières avec du sérum physiologique.
- 4- Collyres / pommades : Vous pouvez maintenant appliquer vos collyre et/ou pommade.
Il s’agit de 2 types de tuméfactions ou boules au niveau des paupières mais d’origine très différente :
- Un orgelet est un furoncle centré sur un cil et est assez rare. Son traitement repose sur l’application d’une pommade à base d’antibiotique et de corticoïdes.
- Un chalazion correspond à l’inflammation et au gonflement d’une glande de Meibomius. Il est largement plus fréquent que l’orgelet. Il survient volontiers dans un contexte de blépharite (lien vers question blépharite) ou en cas de défaut visuel mal corrigé. Son traitement repose sur la réalisation de soins de paupières (lien vers question soins de paupières) pour faciliter le drainage associé à l’application d’une pommade à base d’antibiotique et de corticoïdes. En cas d’échec du traitement médical, une incision chirurgicale peut être proposée.
Le glaucome est une neuropathie optique antérieure, c’est à dire une atteinte de la partie antérieure du nerf optique (papille optique) qui peut se comparer à un vieillissement accéléré de ce nerf optique.
Il s’accompagne souvent d’hypertension oculaire (qui n’a pas de relation avec la tension artérielle) mais peut également survenir alors que la tension oculaire est basse : glaucome à pression normale ou à basse pression.
Il existe plusieurs formes de glaucome : à angle ouvert ou fermé, primitif ou secondaire, etc.
Le glaucome est une pathologie insidieuse et indolore qui peut évoluer vers la malvoyance s’il n’est pas diagnostiqué et traité. Il entraîne une diminution progressive du champ visuel à laquelle le patient s’habitue et s’adapte jusqu’au moment où sa qualité de vie va s’en ressentir à un stade malheureusement irréversible.
On comprend aisément que la recherche d’un glaucome doit faire partie de toute consultation ophtalmologique et que cette question justifie à elle seule de battre en brèche l’idée que “pour des lunettes, on n’a pas besoin de voir l’ophtalmo”.
Cette recherche, axée sur le dépistage nécessite un examen complet et rigoureux qui doit souvent s’appuyer sur des examens paracliniques de plus en plus complexes et performants. Ceux-ci ne peuvent pas toujours être réalisés lors de la même consultation et pour certains ils doivent être répétés pour parfaire le diagnostic.
Dans certains cas douteux, il n’est pas toujours obligatoire de débuter le traitement d’emblée, c’est l’évolution qui guidera la conduite à tenir.
Dans les cas de glaucome avéré, les possibilités thérapeutiques sont nombreuses et vont de l’instillation de collyres à la chirurgie en passant par des traitements au laser (iridotomie, trabéculoplastie). Les choix thérapeutiques et l’ordre dans lequel ils sont appliqués sont adaptés à chaque cas. Certains patients seront parfaitement équilibrés tout au long de leur vie avec un seul traitement, pour les d’autres, il faudra parfois combiner les différents traitements pour maintenir une tension oculaire basse et préserver le champ visuel.
La cataracte correspond à l’opacification progressive du cristallin (lentille normalement transparente à l’intérieur de l’œil la naissance) entrainant une baisse de vision. La chirurgie constitue le seul moyen d’améliorer votre vision. Elle consiste à remplacer le cristallin devenu opaque par un cristallin artificiel dit « implant intra-oculaire ».
Pour en savoir plus consultez notre page dédiée : chirurgie de la cataracte
Le Dr LEVY est conventionnée secteur 2 honoraires libres, c’est-à-dire qu’elle est autorisée à déterminer librement ses honoraires, qui peuvent donc être supérieurs à ceux fixés par la convention la liant à la sécurité sociale.
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Remboursement par la sécurité sociale sur le tarif conventionné, base de remboursement (BR) : 70% dans le parcours de soins coordonné ; 30% hors parcours de soins coordonné ; 100% pour maternité, CMU, ALD en parcours de soins coordonné.
Remboursement par la complémentaire santé (mutuelle) en fonction de votre contrat.
Parcours de soins coordonné adulte > 16 ans = orienté par son médecin traitant ou accès direct spécifique. L’accès direct spécifique en ophtalmologie se fait pour : réfraction, glaucome, DMLA.
Les consultations d’ophtalmologie sont remboursées par la sécurité sociale. Les compléments d’honoraires sont remboursés par la mutuelle dans la quasi-totalité des cas.
Pour la chirurgie un devis détaillé vous sera remis, vous permettant ainsi d’interroger votre mutuelle sur le montant de sa participation aux frais.
Voici un aperçu des tarifs des principaux motifs des consultations ainsi que leur base de remboursement par la sécurité sociale :
Actes cliniques | Tarifs (€) | Base de remboursement (€) |
Consultation adressée ou non + complément d’honoraires | 30 à 45 | 23 |
Avis de consultant APC | 70 | 55 |
Prestations les plus couramment pratiquées | Tarifs (€) | Base de remboursement (€) |
Vision binoculaire + motricité oculaire | 60 | 38,44 |
Fond d’œil + flux lacrymaux | 70 | 42,06 |
Microscopie spéculaire + biométrie | 90 | 52,12 |
OCT + fond d’œil | 90 | 62,03 |
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13011 Marseille
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Cabinet médical au premier étage, accès par ascenseur ou escaliers.
Bus : ligne 4.